A-t-on vraiment puni par les plumes et le goudron ?

Par , publié le .

Actualité

La punition des plumes et du goudron a beau être inscrite dans l’inconscient collectif, a-t-elle toutefois jamais été mis en application ?

La menace a déjà  été entendue, en particulier dans des fictions. Des malfaiteurs étaient ainsi pressentis pour subir la punition dite des plumes et du goudron. Mais cette pratique a-t-elle finalement jamais été mise en application dans la réalité ? Il semblerait que oui. On la doit visiblement à  Richard CÅ“ur de Lion, lequel en aurait eu l’idée lors des croisades au XII siècle. Les Anglais l’auraient en quelque sort popularisée dans leurs colonies d’Amérique.

C’est principalement au Far West, et lors de lynchages, que cette punition était observée. La foule déshabillait la cible, devenue victime, et son corps était alors enduit de goudron chaud. Des plumes étaient ensuite apposées sur la substance, et c’est avec l’allure d’un gallinacé que l’individu était exhibé. Le but recherché était double. L’humiliation provoquée par ce traitement était censée l’inciter à  quitter la ville. Mais le goudron, si appliqué à  d’extrêmes températures, pouvait aussi laisser de profondes blessures physiques, avec une probabilité de mort.

Au fil du temps, la punition a résisté, même si son emploi se veut marginal. C’est aux Etats-Unis que cette pratique apparaît tenace, et au siècle dernier, des Afro-Américains avaient péri de cette façon. Le doute plane quant au recours aux plumes et au goudron par la France pour punir les femmes qui auraient entretenu des liaisons avec des officiers allemands au cours de la Seconde Guerre mondiale. Dans l’histoire récente, c’est en Irlande du Nord et en 2007 que l’Ulster Defence Association avait puni de la sorte un inconnu soupçonné de se livrer à  du trafic de drogue.

O commentaire

Laisser un commentaire

Votre email ne sera pas publié. Champ obligatoire (*)