AVPE aménage des blocs maraichers et prévoit des énergies renouvelables

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Touba Fall est un village qui se situe à  deux kilomètres de la frontière avec la Gambie. Ici, les groupements de femmes faisaient presque tout à  la main notamment l’arrosage des jeunes plants dans leurs jardins. L’association des volontaires pour la protection de l’environnement (AVPE) et son partenaire Valorem leur sont venus en aide pour valoriser leurs activités. Imam Mamadou Seydou Diallo, le président de l’AVPE, déclare qu’ils sont « partis du constat selon lequel les femmes, ces braves femmes, tiraient l’eau des puits pour arroser les plants et c’était pénible. Et le travail est plus rentable si c’est sur toute l’année au lieu que ce soit seulement la saison des pluies. Le projet de centrale solaire va aussi les aider à  alléger leurs travaux. Déjà , nous sommes à  un investissement de 68 millions de CFA sans le coà»t de la centrale.

Pour la centrale solaire, le financement est déjà  en banque». A l’en croire, cette activité qui mobilise les jeunes et les femmes constituent une réponse à  la migration irrégulière  : «combien de jeunes sont morts sur la route de la migration. Donc ceci est une aubaine pour les jeunes et les femmes du Kabada. Même les agressions vont diminuer car c’est la résultante de l’oisiveté. Par ailleurs, je demande à  Diadji Touré et à  Jean Yves qui sont les responsables du projet de revenir investir ici car tous les villages se sont rendus compte de l’importance du projet ».

LES BENEFICIAIRES APPRECIENT !

Au nom des femmes, Penda Fall valide l’opportunité de cet accompagnement : « c’est important, ce soutien car cela valorise nos activités et nourrit nos foyers. Après la culture de l’arachide et du mil, nous voilà  dans les jardins. On remercie infiniment Imam Mamadou Diallo qui a eu cette ingénieuse initiative de nous aider à  sortir de la pauvreté », dit-elle. Au sujet des feux de brousse, Imam Mamadou Seydou Diallo, président de l’Association des volontaires pour la protection de l’environnement (AVPE) sollicite des moyens de lutte : « oui, en effet, les feux de brousse par ici, c’est une réalité. Nous demandons au ministre et au président Macky Sall à  nous aider en petits matériels car nous n’avons que nos bras pour lutter contre ces feux-là  » a indiqué M.Diallo.

Enfin, Imam Mamadou Seydou Diallo exhorte tous les acteurs du Kabada à  se départir de leur privilège ou rang politique à  même de s’opposer au développement pour réaliser enfin et ensemble le plan de l’émergence de leur terroir de l’extrême nord de Sédhiou.

MOUSSA DRAME
 

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