De retour au Sénégal, les premiers mots de Diary Sow: «Je ne suis plus… »

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Elle continue: «qui suis-Je réellement? Je ne le sais plus aujourd’hui qu’hier. Je suis toujours pour moi-même, un monde mystérieux et insondable. De nouveau seule livrée à  moi-même, n’ayant de famille, d’ami que moi-même. Si j’ai eu besoin d’un costume, ce n’est pas parce que mon âme n’est pas pure, elle ne l’est pas moins que les vôtres, et au risque de vous décevoir, la douleur ne l’a pas avilie. Ce n’est parce que je suis damnée, pas davantage pour épargner votre sensibilité, encore moins pour dissimuler ma part de noirceur.
Elle ajoute pour terminer : «quelle qu’en soit l’issue, je serai prête. Même au plus sombre de l’épreuve, nul ne connaîtra mon talon d’Achille. Peu importe mes tourments, mes défaites, je renaîtrai de mes cendres, tel le phénix. Et alors, mon cÅ“ur cessera à  jamais d’avoir froid».
Quant à  Allyn, voici ce qu’elle en dit : «je ne m’appelle plus Allyn. J’ai cessé d’être Allyn il y a exactement vingt-six mois et deux jours, quand le destin a frappé une fois de plus aux portes de mon existence. Depuis, je suis deux femmes distinctes que rien ne relie», écrit-elle.
Quel que soit le personnage mis en lumière, Diary écrit qu’»il n’y a certes de malheur plus grand que l’amour, quand il est fini, mais nul bonheur l’égale, quand il commence. J’avais hurlé de douleur de voir disparaître mon amant délaissé. Mon silence, si bavard qu’il fà»t, ne lui avait pas parlé. Je suis allée donc m’informer toute seule, sur tout en réponse à  ce besoin intrinsèque de me confronter à  l’inconnu. Une vie dissolue, immorale, diraient certains. Mais j’ai fini à  y prendre goà»t. Et mes principes n’ont pu résister longtemps à  l’influence de ce monde».

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