Femmes fontaines : l’origine du liquide confirmée

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Une étude japonaise confirme l’origine du liquide produit par les femmes fontaines, qui se voulait déjà  différent de celui émis lors de l’éjaculation.

Une étude japonaise confirme l’origine du liquide produit par les femmes fontaines, qui se voulait déjà  différent de celui émis lors de l’éjaculation.

Quand une femme atteint l’orgasme, elle connaît généralement, à  l’instar de l’homme, une éjaculation. Et si l’on sait qu’il existe une certaine frange de la gente féminine que l’on catégorise sous le nom de «femmes fontaines», il s’avère que ces dernières ne produisent pas exactement le même contenu que lors d’une éjaculation plus classique. Une étude de 2011 avait ainsi démontré que durant une éjaculation, un fluide laiteux était expulsé en quantités très minimes, alors qu’une femme fontaine produisait un fluide transparent et ce de manière conséquente.

L’origine du fluide laiteux était depuis connu. Ce liquide provient en fait de petites glandes, appelées glandes de Skene et situées non loin de l’urètre. On leur donne aussi le nom de «prostate féminine» car renfermant des antigènes spécifiques de la prostate (PSA) et qui, chez l’homme, liquéfient le sperme.

Nos confrères de Sciences et Avenir se font l’écho d’une autre révélation, plus récente et ayant trait à  l’origine de l’autre fluide, soit celui émis par les femmes fontaines. Une précédente étude française avait établi, en 2014, que ce liquide provenait de la vessie. Des femmes fontaines avaient cependant montré leur scepticisme face à  ces observations, expliquant que l’odeur et la couleur de leurs projections ne ressemblaient pas à  leur urine.

De nouveaux travaux, conduits cette fois par des chercheurs japonais et publiés dans l’International Journal of Urology, ont sollicités cinq femmes fontaines. Un mélange d’eau et de colorant bleu a été injecté dans la vessie de chacune de ces participantes. Après stimulation, le liquide éjecté suite au plaisir provoqué était toujours bleu. Pour Jessica Pà¥fs, experte ès sexologie à  l’Université suédoise de Gà¶teborg, «cet essai confirme bien que le liquide provient de la vessie». Mais, ajoute-t-elle, «on ne peut pour l’instant pas expliquer pourquoi ce liquide, même s’il sort de la vessie, ne semble pas avoir la même composition. De plus amples travaux vont être nécessaires.»

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