Guéguerres Sonko-Bougane : Que de l'enfantillage politique !

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Qui a raison et qui a tort ? Sénégal7 donne sa langue au chat. Ce que la presse appelle une guéguerre politique n'est autre qu'une sorte d'enfantillage politique qui n'intéresse que ceux qui en font une religion.

Les Sénégalais attendent des politiques de leur apporter des solutions aux maux de leur vécu quotidien par des actes et faits réels. Mais, pas sur des querelles de caniveaux, de bornes fontaines au point de tympaniser le Sénégalais lambda qui cherche en cette période de pandémie de covid-19 le diable par la queue.

Sonko a dit ce qu'il a, à dire et ceux qui se sont sentis visés ont répondu et c'est fini. Que cherche-t-on de plus ? Il est regrettable de vouloir faire de cette sortie une affaire de gentlemen sur le dos des Sénégalais éprouvés.

Et malheureusement, certains journalistes sont tombés dans le coup. Avec des commentaires qui en disent longs sur un parti pris. De grâce, le peuple attend autre chose en cette période dite de vaches maigres que des guerres d'opposants de Macky Sall.

La guéguerre entre Ousmane Sonko et Bougane Gueye Dany a fait couler beaucoup d'encre et de salive en un laps de temps.

Le leader de Pastef est parti à la rencontre des populations sinistrées, le président du mouvement « Guëm sa bopp » a lui aussi fait la même chose. Et si ceux-là se crêpent le chignon, en homme politiques responsables, ils n'ont qu'à régler leur différend. Les sorties au vitriol de ces deux leaders politiques nagent à contre-courant de leur crédibilité.

Alors, que les populations souffrent des inondations qui découlent d'une certaine incompétence d'un régime et que des opposants s'aventurent dans des invectives et autres diatribes est désolant.

L'opposition doit se rendre compte que sa division, ne fait que donner davantage de crédit au régime en place qui, depuis que l'éventualité d'un 3e mandat est agitée, ne sait plus où donner de la tête. Et sa seule trouvaille n'est autre que de réduire l'opposition à sa plus simple expression.

Aujourd'hui, ces jeunes leaders, portés à la relève doivent éviter de se montrer en spectacle devant Macky Sall qui apparaît comme un fin man'uvrier. Car, tous ses calculs sont tournés vers la présidentielle de 2024.
Pape Assane Mboup

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