Hauts-de-Seine : 5 personnes blessées par le patient d’un hôpital

Samedi dans les Hauts-de-Seine, deux médecins, deux infirmiers et un agent de sécurité ont été blessés par le patient d’un hôpital. L’individu a depuis été interpellé par la police.

Samedi dans les Hauts-de-Seine, deux médecins, deux infirmiers et un agent de sécurité ont été blessés par le patient d’un hôpital. L’individu a depuis été interpellé par la police.

Les faits se sont produits le samedi 18 février dernier, en milieu d’après-midi, à  l’hôpital Ambroise-Paré AP-HP de Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine. Par voie de communiqué, l’établissement indique qu’un patient, admis en Unité d’hospitalisation courte durée (UHCD), s’en est pris à  cinq personnes.

Il était aux alentours de 15h45, poursuit l’hôpital dont la teneur des propos est rapportée par franceinfo, quand le patient s’en est pris au personnel. Plus précisément, ce sont deux médecins, deux infirmiers et un agent de sécurité qui se sont retrouvés blessés. L’un des médecins se trouve rattaché au groupe hospitalier Paul Guiraud (Villejuif), et les les deux infirmiers au centre hospitalier de Sainte»Anne (XIVe arrondissement de Paris).

Un agent de sécurité a immobilisé le fauteur de troubles, avant que ce dernier ne soit interpellé par les forces de l’ordre. Un patient pour lequel il est souligné qu’il a nécessité une contention. Dans son message, l’hôpital fait savoir que «toutes les équipes médicales et soignantes sur place ainsi que le service de la sécurité ont été très choqués», en ajoutant qu’«un soutien psychologique à  l’ensemble du personnel du service d’accueil des urgences de l’hôpital Ambroise-Paré AP-HP est mis en place».

Le communiqué apporte une information concernant une partie des patients de l’hôpital : «les patients pris en charge par le SAMU sont orientés vers d’autres services d’urgences du secteur». Sur Twitter, le ministre de la Santé François Braun a condamné cette agression «avec la plus grande fermeté». «Toutes mes pensées vont aux 4 victimes blessées et à  leurs proches», a-t-il conclu.