« Jury du dimanche » : Youssou Diallo évoque les candidatures hypothéquées de Macky, Karim, Khalifa et Sonko

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La situation politique actuelle du pays mérite réflexion. Elle demande de créer les conditions pour que les meilleurs choix en termes de légalité, mais surtout en termes de légitimité soient réunis au Sénégal. Du moins, pour ce qui concerne les potentiels candidats à  la Présidentielle de 2024. 

Il faut noter que c’est une première au Sénégal. La situation qui prévaut fait que « pour la première fois, on est dans une situation o๠les principaux leaders politiques qui peuvent gagner une élection au Sénégal, à  savoir Macky Sall, Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Karim Wade, on n’est pas sà»r de leur candidature ». 

L’avis est de Youssou Diallo, Président du Club Sénégal émergent. Il était l’invité du « Jury du dimanche » sur iRadio. Pour lui, un dialogue est nécessaire et les conditions d’amnistie doivent être en adéquation avec le respect de la loi ».

Sur un autre volet, l’invité de Mamoudou Ibra Kane estime qu’il ne faut que la société civile joue son rôle de tierce partie, de parti intermédiaire. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il n’a pas signé la pétition de Jam a Gen 3e mandat, lancée par Alioune Tine et Cie. 

« Que la société civile ne s’aligne pas carrément à  l’opposition. Parce qu’en le faisant, elle se déplace dans la position de dire qu’un candidat à  la Présidentielle n’a pas le droit d’y participer », précise M. Diallo.

S’agissant du troisième mandat, il invite les populations à  se fier aux décisions des institutions. « Le débat politico-judiciaire sur cette question est assez compliqué, mais ma position pour résumer est que le président Sall a le droit de se présenter. Maintenant, qu’on laisse aux institutions, notamment le Conseil constitutionnel, au cas o๠le président Sall postulerait, de se prononcer clairement », dit-il. 

D’ailleurs, dit-il, sa position est très claire, parce qu’il fait partie des théoriciens du troisième mandat, en démontrant les fondements sur le plan juridique qui font que le président Macky Sall a le droit de se présenter à  un nouveau mandat.

Pour rappel, deux mois après avoir instruit son ministre de la Justice d’user des moyens légaux pour que des hommes politiques recouvrent leurs droits civils et politiques, Ismaila Madior Fall et ses services ont fini de rédiger le projet d’amnistie de Khalifa Sall et de Karim Wade. 

Le ministre de la Justice a ainsi présenté toutes les options possibles au chef de l’Etat qui devra décider de la voie à  suivre. 

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