LES ETATS-UNIS, AU-DELA DES STEREOTYPES

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Mon histoire avec les Etats-Unis a commencé dans la journée du 12 juin 2019, quand je me suis présentée dans une agence à côté l'ambassade du pays de l'Oncle Sam pour le remplissage d'un formulaire pour l'obtention d'un visa. Le fait d'avoir un visa pour les Etats-Unis semble être une ?«prouesse» pour nombre de candidats au voyage. En effet, au retour de l'ambassade, après le dépôt de la demande de visa dument remplie, le requérant est la cible de plusieurs questions venant des nombreux autres demandeurs dans le hall de l'agence, en attente de disposer de formulaires de visa à remplir. En cas d'octroi, c'est un héros temporaire qu'on découvre. Entre explications et conseils, il devient une star momentanément, tant envié par ses pairs à la quête du visa. Les attentes pour avoir un rendez-vous, les multiples questions qui font peur aux candidats au voyage américain, n'auront été qu'un mirage. Simple et facile fût mon entretien. Peut-être que c'est grâce à ce privilège d'être une journaliste «invitée du Département d'Etat», comme rappelé par un agent du consulat.

LA PONCTUALITE, L'ABNEGATION AU TRAVAIL, DES VALEURS AMERICAINES

Ainsi donc, après les démarches administratives pas trop compliquées, le voyage à la capitale américaine, Washington, a débuté dans la soirée du 13 juillet 2019. C'est dans la journée du 14 juillet, après une longue escale à Paris, la France, que l'on foulera le sol de Washington. Premier constat: le contact avec la culture américaine est marqué par la ponctualité. Ceux préposés à l'accueil des journalistes qui prennent part à la tournée organisée par le Département d'Etat sont arrivés à l'heure indiquée dans le programme. Il en sera ainsi tout le temps qu'aura duré notre séjour américain. L'expérience américaine, c'est aussi cette liberté des populations allant jusqu'à se mouvoir nues dans la rue, à cause de la chaleur. Une chose impossible au Sénégal, même en cas de forte canicule. L'abnégation au travail est une valeur américaine et c'est constaté dans tous les rendez-vous avec nos interlocuteurs.

MANGER «GRAND ET SALE» EST AUSSI AMERICAIN

En Amérique, c'est comme si toute la vie se passe en dehors des maisons. Il est très fréquent aussi de voir des restaurants envahis par une foule, à l'heure du déjeuner. Les Américains mangent «grand et salé». Ce sont de gros sandwichs souvent accompagnés de pots de boissons bien remplis qui sont vendus à l'heure du déjeuner. Aussi visiter un musée dans la capitale américaine n'est pas chose difficile. L'entrée est totalement gratuite dans certains musées. Pour d'autres, l'accès est certes restreint, à des niveaux, mais reste possible sans bourse délier. Pour le visiteur venu du Sénégal que j'étais, l'errance dans les rues n'existe pas aux Etats-Unis. C'est du moins l'idée que je me faisais de ce géant, la première économie du monde. Ce qui fait que c'est avec de multiples interrogations, sur les causes de la pauvreté des mendiants, qu'on décline les nombreuses interpellations des sans-abris à la quête de «petits» dollars.

AUSTIN, UNE VILLE EN MOUVEMENT

Le séjour américain, c'est également les souvenirs d'Austin, la capitale du Texas. Comme à Washington, il est très fréquent d'y voir des personnes en errance. Souvent, ce sont des gens d'un âge avancé. Ils se réfugient, quelques fois, derrière la musique pour échapper à la solitude, entamant la représentation que l'on se fait du pays le plus développé du monde. Austin, c'est une ville attachée à la musique. Il y existe de nombreuses boites de nuit, très fréquentées du reste et des boutiques destinées à la vente de produits dont se servent les artistes. L'université de Texas qui s'y trouve attire, à cause de sa structure. C'est une belle bâtisse, avec un style des beaux-arts. La capitale de l'Etat du Texas est une ville en mouvement. C'est une cité d'affaire. La ville est en pleine croissance.

LA DOUCEUR ET L'ATTRACTION DE SAN DIEDO, EN CALIFORNIE

San Diego, une ville située sur la côte pacifique, dans l'Etat de la Californie, est la dernière étape de la tournée américaine. A 20 minutes seulement de la frontière mexicaine, la ville attire de par sa beauté. Ses plages, sans aucune trace d'eau sale et polluée, sont très fréquentées. Le temps y est doux. Il ne fait pas très chaud, comme c'était le cas dans les villes visitées précédemment. Des maisons perchées sur le haut des montagnes et entourées d'un paysage verdoyant donnent à la ville tout un charme. Son parc de Balboa est une attraction touristique. Aux Usa, la propreté et l'ordre sont une réalité. San Diego n'y échappe pas. En plus d'être balayés, les rues sont nettoyées avec de l'eau chaque matin. Contrairement à chez nous où, même si les autorités à travers l'Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG) s'active, suivant les moyens mis à sa disposition, à enlever les ordures, l'ensablement des routes, avenues, boulevards et autres rues et ruelles bitumées de quartiers et l'indiscipline des populations annihilent tous les efforts. Pourvu que le programme «Sénégal propre», prônant un Sénégal «zéro déchets» avec l'institution annoncée, sur l'étendue du territoire national, tous les samedis, d'une Journée nationale de propreté, et le programme «zéro bidonvilles» réussissent. Au grand bonheur des Sénégalais qui doivent aussi changer de comportement pour s'approprier la dynamique enclenchée.

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