Loire : l’octogénaire louait son logement à  des prostituées sur Airbnb

Par , publié le .

Actualité

La vieille femme était jugé pour proxénétisme aggravé. Elle a finalement été relaxée par la justice.

C’est l’histoire abracadabrantesque d’une vieille femme qui pensait bien faire et qui s’est finalement retrouvée devant la justice. A Montbrison dans la Loire, une femme de 80 ans a en effet été jugée pour avoir loué un appartement à  des prostituées via Airbnb. Huit mois de prison et 3.000 euros d’amende avait été requis par le procureur.

Cette histoire assez peu banale a été relayée par France Bleu Loire. Tout commence en décembre 2019 lorsque la vieille femme décide de louer un appartement dont elle est propriétaire via la plateforme Airbnb pour dégager un complément de revenus. Jusqu’en mai 2021, elle remarque que ce sont souvent les mêmes jeunes femmes qui louent l’appartement et qui finissent par lui proposer des paiement en espèces. Des paiement dont le fisc ne verra jamais la couleur.

Ce sont des voisins de la vieille dame qui remarqueront les allers et venus incessants de nombreux hommes dans l’appartement. Certains d’entre-eux iront se plaindre de la situation à  la gendarmerie qui finiront par découvrir que les jeunes locataires étaient en fait des prostituées.

A sa grande surprise, la propriétaire de l’appartement est finalement soupçonnée d’être à  la tête d’un réseau de prostitution et se voie poursuivie pour proxénétisme aggravé. Ce jeudi 25 novembre, l’octogénaire comparaissait devant le tribunal correctionnel de Saint-Etienne et a une nouvelle fois clamé sa bonne foi. Pourtant, en garde à  vue, elle avait alors émis des doutes quant aux activités de ses locataires.

Mais la vieille femme n’aurait jamais cherché à  en savoir plus car son appartement lui était toujours rendu «impeccable, très propre». Elle voulait simplement «gagner un peu d’argent» pour le «donner à  ses enfants». Devant le manque d’élément à  sa disposition et le manque de conviction «claire et intime» que la vieille femme connaissait bien la situation de ses locataires, la justice a finalement décidé de relaxé l’octogénaire.

Dans le même dossier, 51 clients ont été identifiés et pourrait se voir infliger une amende de 1.500 euros.

O commentaire

Laisser un commentaire

Votre email ne sera pas publié. Champ obligatoire (*)