Pédophilie sur sa fille : Un riche commerçant de Tamba arrêté

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Le patron de la Maison des portables à  Tamba, A. Lam, marié à  trois femmes et père d’une vingtaine d’enfants, devra prendre son mal en patience. Il est accusé de pédophilie et d’attouchements sur sa propre fille Nd. M. Lam, élève âgée de 16 ans au moment des faits. Le procès, qui devait se tenir ce mercredi 6 juillet devant la Cour d’appel de Tamba, a été renvoyé par le juge Souleymane Téliko au 10 aoà»t prochain. A. Lam avait été reconnu coupable des délits de pédophilie et d’attouchements sur sa propre fille.

Pour la répression, le tribunal de grande instance de Tambacounda l’avait condamné à  10 ans d’emprisonnement ferme.
Il résulte des éléments de l’enquête menée par l’inspecteur Issa Faye du commissariat central de Tambacounda que pendant huit ans, le patron de la Maison des portables située au carrefour Abdou Cissokho du quartier Dépôt de la commune de Tambacounda, abusait sexuellement de sa propre fille Nd. M. Lam.  Viols, attouchements, léchages qui avaient valu à  la victime de s’en ouvrir à  la présidente communale de la Scofi qui, à  son tour, informa les limiers du commissariat central de Tambacounda.
Convoquée dans les locaux de la police, la fille qui avait campé sur sa position, avait restitué dans les moindres détails le film de cette affaire assez sensible.
«Mon père avait l’habitude de me retrouver seule dans la chambre de ma mère pour abuser de moi. Et ce depuis bientôt huit ans, lorsque je faisais la classe de CE2. Il me faisait des attouchements, des caresses, me lécher et sucer mes seins», avait confié la fille avant de poursuivre en indiquant que son géniteur avait également l’habitude de l’inviter dans une de ses maisons en construction sise à  Saré Guilel. «Mon père m’appelait régulièrement dans sa maison en construction à  Saré Guilel pour que je le trouve là -bas. Une fois sur les lieux, il me faisait des bains comme quoi ce sont des potions mystiques. Il saisissait cette occasion pour me sucer, caresser mes seins et me lécher. Il m’a pénétrée, me faisait également des attouchements fréquemment. Chaque fois que je discute avec mon père, il me parle de frottements. Face aux menaces que représente mon père, je suis allée voir la présidente communale de la Scofi. La première fois, j’avais informé ma maman qui, à  son tour, a interpellé mon papa qui l’a battue avant de casser une de ses dents. Il nous a en outre privées de dépenses des jours durant».
Interpellé, le mis en cause a réfuté les faits à  lui reprochés.   

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