Ministère de la culture: Les animateurs culturels maintiennent la pression

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Culture

Le collectifs des animateurs culturels sortants de l'école nationale des arts (ENA) continue de réclamer leur recrutement dans la fonction publique. Et ce malgré la démenti apporté par les service du ministère de la culture et de la communication, après leur conférence de presse.

Après la réponse du ministère, le collectif remarque que «les aveux du ministre et sa volonté de ne pas porter seul la responsabilité de la forfaiture clientéliste ayant consisté au recrutement de la 37e promotion de l'école nationale des arts en lieu et place de la 36e promotion».

Dans leur communiqué qui nous ait parvenu, ces sortants de l'ENA dénoncent «énergiquement l'irresponsabilité au plus haut sommet de l'Etat dans cette affaire. Pour nous, il ne s'agit pas d'une erreur.»

Selon eux «ce n'est pas un hasard si c'est la 37e promotion qui a été recrutée lésant ainsi la 36. Parce que révèlent-ils «dans cette promotion, il y a le fils de Eloi Coly qui est le conservateur de la Maison des esclaves et neveu de Germain Coly, conseiller technique au ministère de la culture et la nièce de Abdoulaye Coundoul qui est à la direction des Arts. Nos organisations attendent les excuses publiques de l'Etat».

Restant concentrés sur leur objectif de se faire recruter par l'Etat du Sénégal après des années d'étude, ces animateurs culturels exigent du ministre de la culture : «le recrutement immédiat des animateurs culturels des quatre promotions en attente, la dénonciation et l'arrêt des 19 contrats clientélistes dont sont bénéficiaires des gens de la clientèle politique du ministre Abdoulaye Diop, le remplacement du personnel admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite et la lumière sur le rapport de l'IGE concernant les soixante-douze (72) emplois fictifs au ministère de la culture et de la communication».

Mouhamadou Sissoko-Senegal7

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