Huawei, l'Unesco et les universités africaines s'associent pour développer les compétences TIC des jeunes sur le continent

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Economie

La société technologique Huawei s'est associée à l'Agence des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), aux universités africaines et à divers acteurs du secteur technologique pour lancer un programme de formation de talents TIC en Afrique subsaharienne.

Matérialisé le 13 novembre 2018 à Cape Town enAfrique du Sud, lors de la première journée de l'AfricaCom 2018 (le grand salon africain des télécommunications) qui prend fin ce jour, l'initiative intègrera plusieurs programmes de certification technologique de Huawei.

A travers ce nouvel investissement dans la formation, Michael Meng, le directeur des services chez Huawei Enterprise Business Group-région Afrique australe, explique que l'entreprise veut«démontrer que les jeunes talents de l'Afrique subsaharienne ont le potentiel de devenir des experts de calibre mondial[?]En renforçant la coopération industrie-université, nous, en tant que société informatique internationale, espérons apporter notre contribution à la réalisation des objectifs de développement du continent».

D'après le World Economic Forum, les jeunes Africains titulaires d'un diplôme ou de compétences TIC ne représentaient encore que 2% de la population totale d'âge universitaire du continent en 2017.

Pour l'Union internationale des télécommunications (UIT), dans son rapport 2017 sur l'indice de développement des TIC, le niveau de compétences TIC de l'Afrique demeurait toujours en dessous de la moyenne mondiale. Pour une Afrique qui veut capitaliser sur les TIC pour son développement, des efforts supplémentaires sont nécessaires,

Selon Babacar Kane, le directeur général Afrique de l'Ouest et du Centre francophone chez IBM,«d'ici 2040, notre continent comptera la plus grande population active au monde, plus d'un milliard d'individus, devant la Chine ou l'Inde. L'enjeu sera d'accompagner cette force active en matière d'éducation, de formation et d'accessibilité à l'emploi et à l'entrepreneuriat afin de transformer la dynamique économique du continent».

«Les nouvelles technologies comme le Cloud, l'Intelligence artificielle,la Blockchain, la Cybersécurité synthétisent les principales évolutions technologiques du numérique à l'heure actuelle. Les évolutions rapides de l'informatique ont amené à la création de nouveaux métiers. Il est probable et même évident que près de la moitié des métiers existants aujourd'hui pourraient disparaître, d'ici 2025, et pour rester dans la course il est nécessaire de développer beaucoup de compétences»,a-t-il souligné.

agenceecofin

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