Pétrole et gaz : les compagnies engagées à minimiser l’impact du Covid sur les délais de production salué

Par , publié le .

Economie

Dakar, 24 nov (APS) – La ministre du Pétrole et des Energies, Aissatou Sophie Gladima, a salué l’engagement des compagnies pétrolières et gazières à minimiser l’impact de la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19 sur les délais des premières productions de gaz et de pétrole.
 
« Malgré les impacts socio-économiques de la crise sanitaire liée au Covid-19 sur l’exploitation du pétrole et du gaz, nos partenaires ont pris fort heureusement l’engagement de faire tout leur possible pour minimiser les impacts sur les délais de production des premiers mètres cubes de gaz et de barils de pétrole », a-t-elle dit.
 
L’ancienne ministre des Mines et de la Géologie intervenait lors de la deuxième édition de la table-ronde sur la gouvernance des ressources naturelles initiée par l’Observatoire de suivi des indicateurs de développement économique en Afrique (OSIEDA).
 
La rencontre portait sur le thème « Les impacts socio-économiques de la crise sanitaire sur l’exploitation du pétrole et du gaz au Sénégal ».
 
Aissatou Sophie Gladima déclare que les conséquences de la pandémie de Covid-19 ’’laissent entrevoir de réelles préoccupations quant aux projets en cours de mise en œuvre’’. 
 
Elle a cité à cet égard le projet Grand Tortue Ahmeyin (GTA) de British Pétrolieum (BP) et le projet Sangomar de la compagnie australienne, Woodside.
 
La ministre du Pétrole a rappelé que la crise sanitaire a contraint des Etats à prendre des mesures de confinement dont les conséquences se sont notamment traduites par « un ralentissement, voire un arrêt des travaux dans les pays où la plupart des équipements nécessaires aux projets pétroliers et gaziers sont fabriqués ».
 
La directrice des Affaires extérieures de British Pétroleum (BP), Fatoumata Sow, a confirmé le report à 2023 de l’exploitation du gaz au Sénégal, initialement prévue en 2022.
 
« L’exploitation du gaz au Sénégal est prévue pour 2023, soit un report d’un an, car elle était programmée pour 2022 », a-t-elle dit.
 
Ce report est selon elle lié à la pandémie de Covid-19, qui a touché les activités de la compagnie britannique. 
 
« La situation sanitaire a obligé BP à reporter ses dépenses d’investissement de la phase 1 de Tortue 2020 pour son projet d’unité flottante de GNL de plusieurs milliards de dollars situé à cheval sur la frontière sénégalo-mauritanienne », a dit la directrice des Affaires extérieures de British Petroleum. 
 
Woodside, la compagnie australienne, n’a non plus pas été épargnée par les conséquences de la pandémie, si l’on en croit ses responsables.
 
« Nous restons confrontés aux répercussions de la pandémie et essayons de préserver voire d’améliorer la valeur de notre projet, même si Woodside garde toujours l’horizon sur 2023 pour la production des premiers barils de pétrole sur ce projet offshore », a dit David Grislain, représentant de la compagnie australienne. 

O commentaire

Laisser un commentaire

Votre email ne sera pas publié. Champ obligatoire (*)