Suite à la crise des « gilets jaunes », l'exécutif promet des réformes de démocratie participative

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Le « grand débat » voulu par Emmanuel Macron suite à la crise des « gilets jaunes » portera (entre autres) sur la démocratie participative. L'avis des Français devrait ainsi être pris en compte dans le cadre de la réforme constitutionnelle. Cette thématique avait pourtant été largement ignorée par la majorité, pas plus tard que cet été.

Le débat sur «les impôts et les dépenses publiques» annoncé le 5 décembre par Édouard Philippe sera finalement «beaucoup plus large» que prévu, dixit le chef de l'État.

Lundi dernier, lors de son allocution télévisée, le président a en effet promis un «débat sans précédent», afin notamment que «soient posées les questions qui touchent à la représentation ; la possibilité de voir les courants d'opinion mieux entendus dans leur diversité, une loi électorale plus juste, la prise en compte du vote blanc et même que soient admis à participer au débat des citoyens n'appartenant pas à des partis».

«Les bonnes solutions émergeront aussi du terrain», a soutenu Emmanuel Macron ? jusqu'ici régulièrement critiqué pour son manque de considération envers les territoires ruraux.

Hier, à l'issue du Conseil des ministres, il a étéprécisé que chaque Français pourrait «faire part de son témoignage»,«exprimer ses attentes et ses propositions de solutions». Cette concertation s'effectuera de ce fait au travers de différents canaux: «débats publics locaux», «groupes de réflexion participatifs» conduits par exemple à l'initiative des maires ou des parlementaires, mais aussi «plateformes numériques» et «réseaux sociaux».

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