Niger

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Accusé par les autorités d’être derrière les troubles de ces derniers jours, l’opposant nigérien Hama Amadou s’était rendu de lui-même, ce vendredi, à  la police judiciaire o๠il a été entendu.  Deux de ses avocats l’ont accompagné dans les locaux de la police.

En effet, il était recherché et présumé en fuite. « Hama Amadou a appelé au meurtre, à  la violence et a tenu des propos racistes inacceptables, à  la limite de la xénophobie », avait déclaré le ministre de l’Intérieur, Alkache Alhada, qui a clairement accusé le président du Moden/FA Lumana d’être l’instigateur des violences. Selon l’un des avocats de Hama Amadou, le domicile de l’opposant avait été encerclé par les forces de l’ordre à  plusieurs reprises, au cours des deux derniers jours. Hama Amadou n’était pas candidat à  l’élection présidentielle, sa candidature ayant été invalidée par la Cour constitutionnel.

Mais il s’était engagé dans la campagne avec le candidat du RDR-Tchanji, Mahamane Ousmane. Selon le bilan du ministère de l’Intérieur, deux personnes sont mortes et près de 470 ont été arrêtées, lors des troubles qui ont eu lieu à  Niamey, après l’annonce, mardi, par la Ceni, des résultats provisoires de la présidentielle. Plusieurs opposants, notamment les partisans de l’ancien président Mahamane Ousmane, ont été arrêtés. Parmi eux, le général Moumouni Boureima, l’ancien chef d’état-major des Forces armées nigériennes sous le défunt Président Tandja Mahamadou.

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