«Anachronique», «peu crédible»: Le Bazar de la charité vu par une descendante doeune victime

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INTERVIEW – Marie-Béatrice du Cray nous donne son point de vue sur la mini-série de TF1 diffusée lundi soir qui s'inspire de l'incendie de 1897 à Paris où a péri son arrière-arrière-grand-mère.

Descendante la comtesse Haward de la Blotterie, l'une des 120 victimes de l'incendie du Bazar de la charité survenu le 4 mai 1897 à Paris, Marie-Béatrice du Cray est membre adhérente de l'association du Bazar de la charité. Cette community manager qui a travaillé 18 ans dans l'industrie chimique nous donne son avis sur les deux premiers épisodes de la mini-série de TF1, diffusés lundi soir, qui s'inspire du fait divers de la fin du XIXe siècle.

LE FIGARO. – Qu'est-ce que cet incendie représente pour votre famillé
Marie-Béatrice DU CRAY. – La première fois que j'en ai entendu parler, je devais avoir 10-12 ans. Ma mère m'a alors montré des photos de mon aïeule. Cette histoire fait partie de l'histoire familiale. On a des photos.

Comment avez-vous réagi quand vous avez entendu parler de la sérié
Au moment du centenaire, en 1997, plusieurs livres étaient sortis dont un livre-album. Et depuis, c'était silence radio. Quand j'ai appris qu'une série était en préparation, nous étions un peu méfiants. On se dit finalement que c'est une bonne chose, qu'elle permettra au grand public de ne pas oublier complètement cet événement tragique.

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Vous avez vu les deux premiers épisodes. Qu'en avez-vous pensé?
L'épisode qui concerne le plus le Bazar est le premier. J'ai d'abord trouvé la scène de l'incendie un peu longue pour la télévision. Ensuite, il ne faut pas essayer de chercher des exactitudes avec ce qu'il s'est passé à l'époque car il y en a peu. Toutes les histoires sont fictives. C'en est presque caricatural.

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