Diana Ross, suprême diva (Arte) : portrait d'une reine de la soul pop

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Dans les tours orangées de Brewster-Douglass, un quartier populaire de Detroit où elle grandit dans les années 1950, Diana Ross s'est liée d'amitié avec deux autres filles de son âge, Florence Ballard et Betty McGlown (Travis). Les trois ados afro-américaines forment un groupe vocal, les Primettes. Elles poussent la chansonnette pour amuser les gens du quartier. Betty s'en va, Mary Wilson la remplace au moment où LuPine, un petit label, les remarque. Les voilà choristes, qui sortent même un premier single. Les retombées sont nulles mais une autre maison de disques a eu le temps de repérer le trio. Il s'agit de la Motown, une rampe de lancement pour la culture noire via la musique pop/soul. Les Primettes, devenues les Supremes peaufinent leur look : perruques lissées et robes moulantes. Après un tour de chauffe par une série de 45 tours sans écho, le feu d'artifice a lieu en 1964 avec un deuxième album vendu à un million d'exemplaires, porté par son single éponyme Where Did our Love Go. Vedettes, et produit très rentable, Diana et ses acolytes deviennent aussi la vitrine officielle du black power, qui imprègne peu à peu le tissu d'une Amérique ultra-conservatrice. Elles chantent dans des clubs jusqu'alors réservés aux artistes blancs. On leur déroule le tapis rouge sur scène, à la télé, à l'étranger. Mais la cohésion se lézarde sous le charisme de Diana Ross, la préférée de Berry Gordy, futur père de sa fille Rhonda. Le groupe est bientôt rebaptisé Diana Ross & The Supremes, ça n'arrange pas le climat ! En guerre avec la favorite du boss, Florence Ballard est mise à la porte. La formation vacille puis implose début 1970.

1969 : elle lance les Jackson Five

Diana entame sa seconde vie. Libre et inspirée, elle sera toujours curieuse des nouvelles tendances, dénicheuse de talents hors pair, à l'image des Jackson Five, qu'elle lance en 1969 et dont la figure de proue lui restera très proche. « Je suis jaloux car j'ai toujours (…)

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