ARRESTATIONS COMBINEES DES PARTISANS DE SONKO : Y en a marre, FDS et Frapp/France dégage dénoncent

Par , publié le .

Politique

 

Y en a marre, FDS et Frapp/France dégage s’insurgent contre la traque aux partisans de Sonko. Ils appellent le peuple sénégalais à  se dresser contre toute tentative d’instrumentalisation des institutions de la République à  des fins de règlements de comptes politiques.

 

Y en a marre (YEM), Forces démocratiques du Sénégal/Les Guelwaars (FDS/Les Guelwaars) et le Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaniste (Frapp/France dégage) dénoncent énergiquement »˜’la traque aux militants et sympathisants de l’opposant Ousmane Sonko dont, disent-ils, les deux dernières victimes ont été, hier 14 février, Fatima Mbengue du Frapp (auditionnée, son téléphone fouillé avant d’être remise en liberté), Abass Fall, coordonnateur du Pastef-Dakar. »˜’Cela nous rappelle les pratiques de ce même régime qui allait prendre les partisans de Khalifa Sall chez eux », souligne le communiqué parvenu à  »˜’EnQuête ».

Ces organisations constatent, pour le déplorer, »˜’que chaque jour qui passe, le président Macky Sall, sourd aux appels à  la paix, pose de nouveaux actes montrant sa ferme volonté de dérouler un projet irresponsable contre la République, la démocratie et la liberté ».

Par ailleurs, Frapp, FDS/Les Guelwaars et Y’en a marre condamnent vigoureusement les tortures policières exercées sur les membres et sympathisants du Pastef arrêtés. »˜’Ces pratiques sont lâches et indignes d’un Etat de droit. Une enquête indépendante est nécessaire pour démasquer et punir, conformément à  la loi, tous ceux qui sont impliqués dans ces pratiques qui portent gravement atteinte aux droits et à  la dignité humaine. Les organisations de défense des Droits de l’homme sont interpelées », fulminent-ils. Avant de dénoncer le placement sous mandat de dépôt de 19 parmi la cinquantaine de jeunes arrêtés à  Dakar et 8 à  Ziguinchor.

»˜’Seules la mobilisation et la résistance doivent faire échec »

En outre, les organisations signataires persiflent contre »˜’les membres de la Commission des lois de l’Assemblée nationale (qui) sont convoqués, ce lundi, dans le cadre de la procédure de levée de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko ». Ils en déduisent que »˜’l’affaire Sweet Beauté est donc parvenue à  sortir du confinement des députés qui, en votant la loi sur l’état de catastrophe naturelle et sanitaire, ont décidé, en toute irresponsabilité, de se soustraire de leur mission principale de contrôle de l’activité gouvernementale, en cette période de pandémie ».

Ainsi, Y’en a marre, FDS et Frapp/France dégage appellent le peuple sénégalais à  se dresser contre toute tentative d’instrumentalisation des institutions de la République à  des fins de règlements de comptes politiques. Selon eux, »˜’le Parlement doit être le réceptacle des doléances populaires et non un haut-lieu de combines, une chambre d’entériner et de complots politiques. Les conspirateurs n’ont pas leur place à  l’hémicycle. La précipitation avec laquelle le bureau de l’Assemblée nationale a enclenché la procédure de levée de l’immunité parlementaire de M. Ousmane Sonko, au mépris des demandes légitimes formulées par les avocats du député, est suspecte ».

Car, ce qui »˜’semblait être, au départ, un contentieux judiciaire entre deux citoyens Sénégalais, prend, de plus en plus, les contours d’une cabale politique à  laquelle la mobilisation et la résistance doivent faire échec ».

AIDA DIENE

O commentaire

Laisser un commentaire

Votre email ne sera pas publié. Champ obligatoire (*)