Questekki

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Politique

 

Dans sa rubrique hebdomadaire  »˜’Questekki », le président du mouvement Tekki s’est intéressé à  l’affaire Ousmane Sonko qui est au-devant de l’actualité nationale depuis quelques jours. Pour Mamadou Lamine Diallo, cependant, cette histoire de mÅ“urs qui oppose le leader du Pastef à  la jeune dame Adji Sarr n’est qu’un puissant contre-feu crée par le régime Benno Bokk Yaakaar. Le parlementaire estime, à  cet effet, qu’il ne s’agit ni plus ni moins que d’une »˜’machination de plus contre les patriotes démocrates. On ne parle plus des décès et des cas graves de la Covid-19, de la détresse des jeunes en chômage, du pillage de nos ressources halieutiques et minérales ».

…Dans sa »˜’Questekki »  n°238, Mamadou Lamine Diallo n’a pas manqué de fustiger la position de l’Assemblée nationale dans le processus de la levée de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko. A ce propos, il est d’avis qu’il est temps de réformer l’Assemblée nationale au Sénégal. »˜’Manifestement, comme l’avait fait remarquer Moustapha Diakhaté, l’Assemblée nationale fonctionne comme l’annexe du palais. Elle est prête à  violer la Constitution et les lois en vigueur pour satisfaire les désirs prédateurs du régime présidentiel. On l’a vu récemment avec l’affaire AIBD/Fame. Aussi, dans l’affaire de la levée de l’immunité parlementaire du député Sonko, le bureau de l’Assemblée nationale agit de la même façon », dénonce Mamadou Lamine Diallo.

D’après lui, pour lever l’immunité parlementaire d’un député, il faut que le parquet indique clairement par écrit les poursuites engagées contre ce dernier. Ce qui, à  ses yeux, n’a pas été fait par le parquet jusqu’ici dans l’affaire Sonko. En conséquence, fait-il remarquer, le bureau de l’Assemblée nationale aurait dà» déclarer irrecevable la demande du parquet transmise par le ministre de la Justice. »˜’Ce comportement de l’Assemblée nationale est un obstacle à  la démocratisation de notre société. Surtout, comme le dit Me Wade, nous avons affaire à  un adversaire puissant et futé. C’est pourquoi il est temps de réformer l’hémicycle. A cet effet, il faut mettre fin à  la pratique du »˜rawgaddu’ (la théorie du vainqueur qui prend tout) qui fait que BBY peut avoir moins de 50 % des voix aux élections législatives et obtenir plus de 75 % des sièges. Ceci est injuste. Et on voit les dégâts dans la marche de la République », s’indigne le parlementaire. 

 

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