CM 2018: l'organisation, le premier défi à relever pour les représentants africains (Alain Giresse)

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Dakar, 15 mars (APS) – Les sélections africaines qualifiées pour la Coupe du monde 2018 doivent au préalable relever le défi de la maitrise de l'organisation et de l'intendance pour espérer réaliser une performance, a laissé entendre le technicien français Alain Giresse, qui a dirigé les équipes nationales du Gabon, du Mali et du Sénégal.

« Oui, on peut dire sans risque de se tromper que les footballeurs africains ont largement le niveau mais ce qui fait défaut, c'est surtout l'organisation », a déploré l'ancien sélectionneur national (2013-2015) dans un entretien téléphonique avec l'APS.

« Si ces sélections règlent les problèmes, elles peuvent viser le second tour » du Mondial, a estimé l'ancien milieu de terrain de la France demi-finaliste des coupes du monde 1982 et 1986.
Revenant sur la dernière édition de la Coupe du monde jouée au Brésil en 2014, Alain Giresse a évoqué les problèmes d'intendance vécus par le Nigeria, le Cameroun et le Ghana.
« Il est difficile (…), pour un footballeur évoluant dans un environnement professionnel en Europe, de se retrouver avec des problèmes logistiques », a souligné l'ancien joueur de Bordeaux et Marseille.
Selon lui, les footballeurs africains,qui jouent « souvent les premiers rôles dans leurs clubs, ont besoin d'environnement professionnalisé si on veut qu'ils donnent la pleine possession de leurs moyens ».
Les sélections africaines, si elles parviennent à se qualifier pour le second tour, ne doivent ensuite « rien se refuser », a par ailleurs estimé Alain Giresse.
L'Afrique sera représentée au Mondial 2018 (14 juin au 15 juillet) par l'Egypte, le Maroc, le Nigeria, le Sénégal et la Tunisie.
SD/BK

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