Centre de santé DahraAli Ngouille offre un don de matériel médical

Par , publié le .

Sport

Eliminé en quart de finale l'an passé par la Juventus, le Barça a logiquement dominé le champion d'Italie (3-0) pour la première journée de la phase de groupes de la Ligue des champions

Le joueur: Lionel Messi, encore lui

Face à l'Espanyol Barcelone, ce week-end, c'est de lui qu'était venue la lumière. Face à un tout autre adversaire, la Juventus, le FC Barcelone s'en est là encore remis à son génie argentin pour débloquer une situation bien mal embarquée. Alors que le Barça ronronnait, Leo Messi a accéléré et, après un une-deux avec Luis Suarez, a ouvert le score d'un tir croisé au ras du poteau gauche de Buffon (45e). Il a ensuite recherché ce côté du but à deux reprises en seconde période: la première a trouvé le poteau (52e), la suivante, à la conclusion d'un slalom dans la surface, a fait mouche (69e). Il faut ajouter à ces 95e et 96e réalisations en Ligue des champions, une passe décisive pour Rakitic (56e). La tactique idéale pour neutraliser le Barça, Massimiliano Allegri la connaissait pour avoir déjà réussi l'an passé, lorsque la Juve avait obtenu le 0-0 en quart de finale retour et s'était qualifié pour le dernier carré (3-0 à l'aller): priver les Barcelonais de solution dans le coeur du jeu en densifiant au maximum l'axe. Mais, sans Bonucci, parti, ni Chiellini, blessé, tenir pendant 90 minutes s'est avéré compliqué. Après un premier quart d'heure où Dybala (8e) puis Pjanic (13e) ont tenté leur chance, la Juve a reculé et c'est le Barça qui s'est procuré les meilleures occasions. Buffon, impérial face à Suarez (20e), s'est incliné face à Messi (45e). Avec la blessure de Mattia De Sciglio, Allegri a dû réorganiser sa défense et l'entrant Sturaro, improvisé arrière droit, n'a rien pu faire d'autre que de repousser un centre de Messi dans les pieds d'Ivan Rakitic, qui ne s'est pas fait prier pour marquer (56e). Après le troisième but de Messi (69e), la messe était dite, et seul son successeur annoncé, Paulo Dybala, a réussi à inquiéter Ter-Stegen (81e). Mais pour l'heure, l'élève reste bien loin du maître.

O commentaire

Laisser un commentaire

Votre email ne sera pas publié. Champ obligatoire (*)