COUPE DU ROI // DEMIES // BARà‡A-SEVILLE (3-0 AP) : Attention, le Barça a activé le mode remontada !

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Qualifié pour la finale de la Coupe du Roi, le FC Barcelone est parvenu ce mercredi à  remonter deux buts face au FC Séville avant de faire la différence en prolongation (0-2, 3-0 ap). Un scénario haletant qui a basculé en faveur du Barça et qui rappelle le cauchemar vécu par le Paris Saint-Germain en mars 2017. Tout cela à  une semaine de retrouvailles en huitièmes de finale retour de la C1…

 

Parmi les goà»ts et les couleurs de Lucas Ocampos figure très probablement la haine du Paris Saint-Germain. L’ailier international argentin n’est âgé que de 26 ans, mais l’ex-Marseillais possède déjà  un curriculum vitae au caractère bien trempé. D’abord, une émergence professionnelle à  River Plate, ennemi intime de Boca Juniors, puis différents passages dans des clubs qui entretiennent des rivalités fortes : l’AS Monaco avec l’OGC Nice, l’OM avec le PSG, le Genoa avec la Sampdoria, l’AC Milan avec l’Inter et, depuis 2019, le FC Séville avec le voisin du Betis. Hier, Ocampos avait une balle de qualification en finale de Coupe d’Espagne au bout du pied à  la 73e minute de jeu. C’était un penalty obtenu par ses soins au Camp Nou à  1-0 en faveur d’un Barça en pleine mission pour remonter le score du match aller (2-0). Alors ? Alors Ocampos a envoyé une passe de poussin dans les bras d’un Marc-André ter Stegen tout heureux de récupérer le ballon aussi facilement. Dans son malheur, Ocampos pourra tout de même se consoler avec une chose : le natif de Quilmes a réveillé les démons qui habitent l’esprit du Paris Saint-Germain face au Barça.

Le cauchemar sévillan > le cauchemar du PSG

Le 9 mars 2017, un autre Argentin, en la personne d’àngel Di Marà­a, sortait perdant de son face-à -face avec Ter Stegen et manquait de tuer dans l’Å“uf une remontada irrationnelle entreprise par les Culés. La suite, tout le monde la connaît, nul besoin de remuer le couteau dans la plaie. Pour le FC Séville en revanche, le scénario catastrophe a pris souche dès le week-end dernier lors de la victoire du Barça sur la pelouse des Andalous en championnat (0-2). En quête permanente d’équilibre dans son onze titulaire, Ronald Koeman avait aligné un 3-5-2 avec Leo Messi associé à  Ousmane Dembélé en pointe. Dès lors, le tacticien batave a remis le couvert ce mercredi à  Barcelone avec exactement la même composition de départ. Une tactique aussi redoutable que payante : après l’ouverture du score somptueuse de Dembouz pour lancer la remontada (12e, 1-0), les Catalans sont partis à  l’abordage pour faire tanguer le bateau sévillan.

Souverains, les Blaugrana ont poussé jusque dans les derniers instants de la partie pour arracher une prolongation grâce à  une tête de Gerard Piqué au buzzer (2-0, 90e+4). Le passeur décisif ? Antoine Griezmann, avec lequel Shakiro s’était pris la tête lors de la débâcle face au PSG le 16 février dernier. Comme quoi, les engueulades peuvent aussi avoir des effets positifs. Touchés mentalement, les Sévillans encaissent mal la nouvelle et subissent un troisième but dans la continuité de la rencontre. Une Å“uvre de Martin Braithwaite, attaquant considéré depuis sa signature comme indigne du Barça, mais dont le septième but de la saison vaut son pesant d’or et rappelle qu’on peut être passé par Toulouse et réussir sa vie (3-0, 95e). vrai dire, ce n’est pas la première fois dans la compétition que le Barça, déjà  vainqueur insolite à  Grenade au tour précédent, va puiser dans ses réserves pour aller chercher la qualification au tour suivant. Séville aurait dà» le savoir, mais Séville s’est fait remonter.

»˜’Buenas noches »

Après le succès au match aller, Suso Fernà¡ndez avait jugé bon de se moquer d’une déclaration de son adversaire Pedri sur Twitter. la suite du scénario renversant d’hier soir, Carles Puyol lui-même s’est chargé de répondre à  la place de son petit frère barcelonais. Que faut-il en retenir ? Que ce Barça, laissé pour mort et enterré, sait se sortir lui-même d’une tombe qu’on lui construit sans son accord. Malgré un match terminé sur une jambe et demie, Gerard Piqué a tenu le choc et témoigne de toute l’abnégation d’un groupe qui ne sait toujours pas si Messi sera encore là  lors de la saison prochaine, mais qui sait visiblement encore profiter de l’instant présent pour se sortir de situations chaotiques et faire à  nouveau basculer les remontadas en sa faveur. Tout cela, Paris ferait bien de s’en méfier. Parce que quand on observe ce Barça-là , on se dit qu’un succès 5-2 au Parc des Princes ne serait pas si utopique.

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