Liverpool tapote l'Ajax et se qualifie

Par , publié le .

Sport

Dans un choc qui n'a que trop rarement répondu aux attentes, c'est Liverpool qui a pris le meilleur sur un Ajax assez peu inspiré ce mardi. Voilà les Reds qualifiés pour les huitièmes de finale, tandis que son adversaire jouera son avenir contre l'Atalanta lors de l'ultime journée.

Première minute de jeu. Comme dans un rêve, Liverpool et l'Ajax proposent déjà ce que tout le monde attend de ce clash qui en fait saliver plus d'un : une première offensive des Lanciers, aussi délicate que féroce, ponctuée d'une petite merveille de Tadić qui ne fait pas mouche. Ni une ni deux, Liverpool remonte tout le terrain en un éclair et se retrouve nez-à-nez avec Onana, qui actionne déjà ses gants devant Jones. Le début d'un gigantesque feu d'artifice ? Un pétard mouillé, plutôt. Jamais les Reds, trop amoindris par les absences, et l'Ajax, plombé par les erreurs individuelles et son incapacité à emballer la rencontre, n'ont réussi à prendre feu. À ce petit jeu-là, ce sont les Scousers qui ont tiré leur épingle du jeu grâce à leurs deux jeunes oiseaux Williams (passeur décisif) et Jones (unique buteur).

Déplumé, Liverpool doit en outre déplorer la perte d'Alisson quelques minutes avant le coup d'envoi. Dans ces conditions, les Reds ne font pas les fiers et décident de laisser la boule aux noirs de l'Ajax. Une stratégie qui produit rapidement ses premiers effets : après la précoce parade d'Onana, les Scousers passent de nouveau à ça de prendre les devants seulement quatre minutes plus tard. Sauf que Jones, encore lui, dégomme le poteau en excellente position. Echaudé, l'Ajax actionne un peu le frein à main pour éviter de s'exposer bêtement. Ce qui donne une possession élevée (63%, à la demi-heure de jeu), mais trop stérile. Le brin de folie tant attendu pour secouer le cocotier scouser semble à portée de main, mais la troupe d'Erik ten Hag ne l'utilise qu'avec parcimonie. Le dégarni Klaassen, omniprésent dans la surface adverse, passe à quelques cheveux de claquer une tête qui aurait fini au fond (22e) tandis que Mazraoui lance un sort à longue distance que Kelleher parvient à annuler (32e). De l'autre côté, Schuurs a souvent du mal à suivre le dynamisme de Mané et compagnie mais il parvient toujours à retomber sur ses pattes – quitte à faucher le Sénégalais, qui filait seul au but (42e) -.

L'uppercut de Jones

Le feu d'artifice tant désiré ne toque toujours pas à la porte d'Anfield après l'entracte, et c'est sur une erreur individuelle indigne de cette affiche que le score change. Contrairement au lambin Mazaraoui et à l'apathique Onana, le sémillant Jones sent bien le coup sur un centre profond de son camarade Williams et cajole délicatement la balle en terre promise (1-0, 58e). Fâcheux pour l'Ajax, qui avait balancé quelques crochets avant cet uppercut. Dont un nouveau coup de caboche de Klaassen un chouïa à côté (50e), et un poteau de Neres en angle fermé (57e)Â…

une minute avant l'ouverture du score. Sonnés, les Néerlandais mettent un temps fou à reprendre leurs esprits. C'est Liverpool, au contraire, qui se rapproche du break mais Onana a le cuir épais pour faire chagriner Salah (64e) et Firmino (84e). L'Ajax doit attendre l'entrée du vieux briscard Huntelaar pour se secouer les puces mais le vétéran néerlandais est brimé par Kelleher, exceptionnel sur la tête à bout portant de son adversaire (88e). Le premier disputait son 646e match en pro, le second seulement son cinquième. Le premier joue à l'Ajax, toujours capable de coups d'éclat mais à la recherche de régularité en C1. Le second à Liverpool, toujours au rendez-vous quelles que soient les circonstances.

SOFOOT.COM

O commentaire

Laisser un commentaire

Votre email ne sera pas publié. Champ obligatoire (*)