Mbagnick Ndiaye, Boniface Ndong, Sadio Mané et Augustin Senghor, le carré d’espérance

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Dakar, 28 déc (APS) – Dans une année 2020 où le sport national a cherché sa voie et les moyens de retrouver les terrains à cause de la pandémie de la Covid-19, quatre personnalités dont deux athlètes en activité ont semé les germes d’une renaissance et donné des éclaircies à un quotidien pas toujours gai.

Parmi ces personnalités, le double champion d’Afrique de judo chez les plus de 100, Mbagnick Ndiaye, qui a confirmé son statut le 19 décembre dernier à Antananarivo (Madagascar).

Au moment où on scrute l’horizon pour avoir une idée des athlètes sénégalais susceptibles de prendre part aux Jeux olympiques de Tokyo reportés de 2020 à 2021 à cause de la Covid-19, le judoka vient de donner l’espoir de voir plus d’athlètes sénégalais présents à ces joutes dans la capitale nippone. 

Les résultats du judoka sont exceptionnels. Non seulement, il a réussi à confirmer sa suprématie chez les poids lourds du continent mais il a démontré aux athlètes du cru qu’à force de travail, on peut s’inviter à la table des Grands.

Toutefois, avant Mbagnick Ndiaye, le pongiste Ibrahim Diaw né en France et établit au Danemark, avait déjà composté son billet.

L’autre athlète de ce carré d’As est le leader technique des Lions, Sadio Mané, qui a confirmé son statut dans l’élite mondiale du football.

En se classant à la 4-ème place du Best FIFA comme en 2019, l’attaquant de Liverpool (élite anglaise), qui a gagné après la Ligue des champions, la Premier league en 2020, est définitivement parmi les Grands du football, la discipline sportive la plus courue dans le monde.

Joueur majeur chez le champion en titre anglais, le natif de Bambaly (sud) a définitivement fait changer le regard des autres sur les joueurs formés sur le plan local.

Aussi, il a donné la conviction aux footballeurs locaux qu’on peut quitter un championnat mineur pour finir parmi les meilleurs.

Les premiers pas de coach réussis par Boniface Ndong avec les Lions du basket sont aussi à ranger parmi les éclaircies dans le sport national.

Pour sa première expérience en tant que titulaire sur le banc national, le basketteur à la retraite, MVP de l’Afrobasket 2005, n’a même pas eu du temps pour préparer son équipe privée de ses stars, qui ont plutôt fait défection.

Mais cela n’a pas empêché le technicien sénégalais dans le staff des Denvers Nuggests (NBA, USA) de réussir un sans-faute en gagnant ses trois matchs respectivement contre le Kenya (92-54), le Mozambique (60-53) et l’Angola (66-51), le cauchemar du basket masculin sénégalais, ces dernières années.

Il a ainsi fait naître de grands espoirs pour les futures échéances et dans les perspectives de reconquête du titre africain que le Sénégal n’a pas gagné depuis 1997.

L’autre éclaircie est venue du président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor qui, après avoir conquis sa place dans le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) en 2018, s’est donné les ambitions de diriger la structure continentale.

Membre du Comité exécutif de la CAF et du Comité d’urgence de l’instance dirigeante du football, le président la FSF qui bénéficie de l’onction de sa Fédération et du soutien d’une quinzaine d’associations nationales, est armé pour son nouveau challenge.

Après l’US Gorée, le président de la FSF sait disposer d’atouts certains dans cette quête de la présidence de la CAF, dans une zone de turbulence depuis la suspension pour cinq ans de son président élu en 2017, le Malgache Ahmad.

Et pour cela, il aura besoin du soutien de l’Etat et de son chef, Macky Sall, de la diplomatie sénégalaise pour convaincre le plus grand nombre de Fédérations africaines à sa cause ‘’pour un football africain uni, plus performant et plus attractif’’.

A cette fin, ’’rien ne doit être négligé pour qu’en mars prochain à Rabat, la CAF puisse reprendre un nouvel élan avec une nouvelle équipe motivée, compétente et volontariste’’ autour de Me Augustin Senghor.

Pour voir un Sénégalais à la tête de la CAF, le temps est arrivé de serrer les rangs derrière Me Augustin Senghor.

SD/MD/OID
 

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