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Culture

 

La chorégraphe franco-sénégalaise Germaine Acogny est la lauréate du Lion d’or de la danse 2021 de la Biennale de Venise. Elle considère cette récompense comme une consécration à  travers laquelle entrevoir « une lumière pour l’avenir », dans un contexte marqué par une morosité ambiante liée à  la persistance de la maladie à  coronavirus.

La fondatrice de l’Ecole des Sables, un centre international de danses africaines traditionnelles et contemporaines, inaugurée en juin 2004 à  Toubab Dialaw, à  une cinquantaine de kilomètres de Dakar, se dit d’autant plus honorée que cette récompense vient après le Prix d’excellence des arts et des lettres qu’elle a reçu en 2019 de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). 

« Je suis très émue. Comme j’ai été reconnue par la CEDEAO avec le Prix d’excellence des arts et des lettres reçu en 2019, une reconnaissance de mes frères du continent, recevoir d’autres titres comme Le lion d’or me remplit de joie encore plus », a réagi la chorégraphe, jointe par l’APS. La reconnaissance des siens est « une bonne base pour apprécier les autres récompenses », insiste celle qui est considérée comme « la mère de la danse contemporaine africaine ».

Selon Germaine Acogny, « quand c’est toujours les autres qui te reconnaissent, il te manque quelque chose. Mais là , j’ai la base avec la reconnaissance de la CEDEAO, et le Lion d’or est une consécration ». La chorégraphe, aujourd’hui âgée de 76 ans, va recevoir sa distinction le 23 juillet prochain, lors du 15e Festival international de danse contemporaine de la Biennale de Venise (23 juillet-1er aoà»t).

Germaine Acogny présentera à  cette occasion « la première italienne de sa plus récente pièce solo »˜Somewhere at the Beginning’, un voyage touchant à  des thèmes sensibles dans lequel son histoire personnelle s’entrelace avec des événements collectifs ».

 

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