Sory Kaba: « il faut faire des Sénégalais des ambassadeurs de l'économie nationale »
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« Nous sommes dans une position où notre vocation n'est pas d'accompagner les Sénégalais de l'extérieur à industrialiser le Djoloff ou le Fouta, par contre, tous les autres acteurs, chacun en ce qui le concerne, doit être autour d'une table de concertation pour qu'ensemble nous identifions les problèmes et les porter ensemble », a déclaré le directeur des Sénégalais de l'extérieur, dans un entretien avec l'APS.
A terme, a par ailleurs indiqué le directeur général des Sénégalais de l'extérieur, l'objectif des pouvoirs publics sénégalais est de faire en sorte que pour « un franc CFA investi, l'Etat investira 2 francs, ce qui te fera 3 francs » pour la réalisation de projets de Sénégalais de la diaspora désirant entreprendre.
Il s'agit de « prêts d'honneur pour accompagner les projets les plus innovants. Ceux qui aujourd'hui sont dans un domaine pointu ou qui maîtrisent très bien leur métier et qui sont capables de nous faire des transferts de technologies. Nous créerons les conditions qui permettent ce retour' », a assuré M.Kaba.
Dans la seconde phase de mise en oeuvre du Plan Sénégal émergent (PSE), a-t-il annoncé, « nous avons reçu instruction de faire du capital humain diaspora un investissant important et aujourd'hui, nous travaillons à les identifier dans tous les pays du monde pour disposer d'une base de données qui permette à nos entreprises de piocher dans cette base de données-là au besoin ».
« Cela rejoint une autre problématique sur laquelle nous sommes en train d'expérimenter avec Bruxelles. C'est la mobilité professionnelle, la valorisation des chaînes de valeur à l'international. Retour des Sénégalais dans leur pays mais départ aussi des Sénégalais vers l'extérieur dans le sens du départ de ces compétences-là vers d'autres horizons et avec Bruxelles, c'est le métier d'ingénieur qui est retenu », a-t-il renseigné.
« Beaucoup d'ingénieurs au Sénégal n'arrivent pas encore à trouverles conditions d'expressionde leur savoir-faire. Nous cherchons àles mettre dans ce projet pour permettre à nos partenaires belges de pouvoir recruter des ingénieurs sénégalais », a poursuivi l'ambassadeur Kaba.
Selon lui, même pour un an, cela ferait « un apprentissage dans un environnement à haute technologie et ils en ont besoin pour apporter du savoir-faire et de la connaissance dans notre pays ».
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