Hyundai utilise le chien robot Spot de Boston Dynamics comme gardien dans une usine

Hyundai utilise un chien robot Spot dans une usine en Corée du Sud, un véritable agent de sécurité à  tout faire.

Les robots ont fait d’énormes progrès ces dernières années. Avec les technologies récentes, ils sont notamment tout à  fait capables d’agir comme agent de sécurité sur des sites complexes comme des usines. C’est précisément l’utilisation qu’en a fait le fabricant automobile Hyundai, en faisant appel aux services du chien robot de Boston Dynamics, Spot.

Spot est probablement la création la plus connue de Boston Dynamics à  ce jour. Ces derniers temps, nous avons commencé à  entendre parler de nombreux cas d’utilisation de ce chien robot dans la vie réelle. Par exemple, en 2020, au début de la pandémie de Covid-19, le gouvernement de Singapour avait déployé plusieurs robots Spot pour rappeler aux gens de respecter la distanciation sociale.

Aujourd’hui, il semblerait que le chien robot se soit trouvé un nouveau travail, cette fois en tant qu’agent de sécurité chez Hyundai. Cela fait partie d’un vaste programme pilote que Hyundai met en place dans une usine Kia en Corée du Sud. Le robot aura pour mission de patrouiller tout le complexe à  la recherche d’éventuels départs d’incendie, de températures anormales et servira même de gardien la nuit pour garantir la sécurité du site.

La version de Spot utilisée par Hyundai est légèrement modifiée par rapport au Spot de base de Boston Dynamics. Le chien robot est notamment équipé de davantage de capteurs et outils, comme une caméra thermique, un système LiDAR, une puissance de calcul plus élevée ainsi que la possibilité pour les employés de l’usine de prendre le contrôle du robot à  distance pour aller étudier certaines zones particulières du complexe.

Cela étant dit, il ne s’agit là  que d’un programme pilote. Hyundai va étudier l’efficacité d’un tel robot sur ce site avant de décider ou non d’en déployer sur ses autres usines. Plutôt cool, effectivement, mais l’on ne peut s’empêcher d’imaginer un futur dans lequel les robots prendraient le contrôle sur l’Homme pour construire toujours davantage de robots pour leur propre compte.