La Quadrature du Net et la LDH attaquent la « Safe City » marseillaise

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Technologie

La Quadrature du Net et la Ligue des droits de l'Homme ont déposéun recours en référé lundi contre le projet « Big Data pour la tranquillité publique ». Sur la rampe de la cité Phocéenne, une armada d'outils de surveillance urbaine dignes d'un roman d'Orwell, attaquée devant le tribunal administratif. Explications.

Il y a eu Saint-Étienne et ses micros dits intelligents, ces deux lycées du Sud de la France férus de reconnaissance faciale, voilà donc la « Safe City » marseillaise. Un projet d'ampleur reposant sur des caméras dites intelligentes, en capacité de détecter des comportements ou des bruits suspects, afin d'orienter les attentions et moyens sécuritaires ici plutôt que là. « Tout comme la reconnaissance faciale, ils entraînent un contrôle invisible et indolore de la population, considérée comme suspecte de facto »craint la Quadrature du Net.

Le point de départ de ce système remonte à 2015 avec un appel d'offres où se dessine ce projet de « traitement automatique de données », aiguisé pour « détecter des anomalies/incidents/faits remarquables », le tout en temps réel sur des pans entiers de Marseille, avec possibilité de suivi pour remontrer l'itinéraire d'un individu, mise en place de capteurs, repérage de visages et combinaison de ces données dans le cadre d'une aide à la décision.

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