Meta attaque en justice deux courtiers en données sans scrupules

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Meta poursuit en justice deux courtiers en données sans scrupules. Une entreprise et un individu ont abusé des services du géant.

Meta poursuit en justice deux courtiers en données sans scrupules. Une entreprise et un individu ont abusé des services du géant.

Meta a décidé de prendre des mesures légales contre deux courtiers en données prolifiques, mais sans scrupules. Il y a quelques jours, le géant américain a déposé deux actions auprès de la justice fédérale contre la société Octopus et un individu répondant au nom de Ekrem Ates. Selon la firme de Menlo Park, la première est une filiale américaine d’une société de la tech multinationale chinoise qui offre des services de scraping pour l’embauche aux particuliers et aux entreprises.

Octopus vend aussi un logiciel que les gens peuvent utiliser pour mener leurs propres campagnes de collecte de données. Selon Meta, ce programme compromet d’abord les comptes Facebook et Instagram de l’utilisateur et fournissant ses données d’authentification à  Octopus avant de récupérer toutes les données accessibles via ce compte utilisateur. Le logiciel peut alors obtenir les numéros de téléphone, dates de naissance et autres informations personnelles concernant tous les proches Facebook et Instagram liés à  cet utilisateur Octopus. Meta affirme qu’Octopus a violé ses conditions d’utilisation ainsi que le Digital Millennium Copyright Act en offrant un service de scraping automatisé et en tentant d’éviter la détection par l’entreprise.

«Des entreprises comme Octopus font partie de l’industrie émergente du scraping qui offre des services automatisés à  n’importe qui »“ peu importe qui ils ciblent et pour quelles raisons ils le font», explique Meta. «Cette industrie rend le scraping accessible aux particuliers et aux entreprises qui n’auraient pas, autrement, la capacité de le faire.»

Quant à  Ekrem Ates, attaqué en justice par Meta, l’entreprise explique qu’il a utilisé des comptes Instagram automatisés pour collecter des informations sur plus de 350 000 utilisateurs Instagram et publier ensuite ces données sur une série de sites clones o๠n’importe qui pouvait visualiser ces données sans leur consentement. Depuis le début de l’année 2021, Meta explique avoir pris plusieurs mesures légales à  l’encontre de Ekrem Ates, y compris une mise en demeure et une révocation de son accès aux services. Ce n’est pas la première fois que Meta utilise une action légale pour tenter de mettre un terme à  ce scraping sauvage. En 2020, par exemple, l’entreprise avait poursuivi un développeur turc qui avait ainsi récupéré les données de plus de 100 000 profils Instagram.

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